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Le
Progrès du 01/03/2020 |
Une
soirée de réflexion autour
du thème “Fratrie et handicap” |
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Près
de 200 personnes ont participé
mercredi 26 février, dans la soirée,
à la salle des fêtes de Jasseron,
à une soirée de réflexion
autour du thème “Fratrie
et handicap”, organisée par
l’Association pour jeunes et adultes
handicapés de l’Ain (APAJH
01). |
« Changer le regard des autres »
« Nous organisons ces conférences
une fois par an indiquait le président
de l’APAJH, Jean-René Marchalot.
Elles ont pour objectif d’essayer
de faire changer le regard des autres.
L’accent est aussi mis sur l’acceptation
de la différence envers les personnes
handicapées. Nous militons pour
la pleine citoyenneté de tous.
Ces rencontres permettent aussi d’apporter
un éclairage sur les difficultés
rencontrées par les proches. »
Présente dans 90 départements,
l’APAJH accompagne plus de 30 000
personnes en situation de handicap, dans
plus de 600 établissements ou services.
Dans l’Ain, l’association
compte une soixantaine de bénévoles
qui développent également
un dispositif d’accompagnement des
personnes avec autisme.
« Notre volonté est de défendre
la place des personnes handicapées,
soulignait le président, en accueillant
le public. Nous espérons un jour
avoir une société qui n’exclut
personne. »
C’est par les témoignages
très poignants et émouvants
de Lison, Morgane, Noé et Marie
Noëlle (frère et sœurs
de personnes handicapées) qu’a
commencé la soirée.
Invité par l’association,
c’est ensuite Charles Gardou, professeur
à l’Université Lumière-Lyon-2
qui a pris la parole.
Le professeur, qui dispense également
des enseignements à l’Institut
de Sciences Politiques de Paris, a longuement
évoqué la place accordée
aux jeunes en situation de handicap et
les résonances du handicap dans
les familles
R.M.. |
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Le
Progrès du 26/03/2020 |
Le
marché alimentaire du dimanche
est suspendu
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Inauguré
le 15 décembre dernier, le marché
alimentaire de Jasseron a été
suspendu en raison de l’épidémie
de coronavirus. |
Ce
rendez-vous dominical attirait de nombreux
Jasseronnais ainsi que des habitants
des communes environnantes.
Le marché est installé
conjointement sur la place Saint-Joseph
et à l’intérieur
de la maison Saint-Joseph, qui héberge
des personnes âgées dépendantes
mais aussi des patients atteints de
la maladie d’Alzheimer.
C’est donc en toute logique que
la municipalité a pris cette
décision.
« Nos concitoyens doivent prendre
conscience que rester confiné
est la seule solution pour enrayer la
pandémie, précise le maire,
Alain Mathieu. Jasseron n’est
pas épargné par le coronavirus,
c’est pour cette raison que nous
suspendons le marché. La configuration
ne permet pas de remplir les mesures
en vigueur. De plus, le marché
s’étale à l’intérieur
du parc de la maison de retraite, qui
est en sécurité sanitaire
absolue. Après discussion avec
la présidente de l’établissement,
j’ai pris la décision de
suspendre le marché et l’animation
associative. »
R.M.. |
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Le
Progrès du 29/03/2020 |
Jasseron
19 : un groupe créé pour
rompre l’isolement
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À
Jasseron, un groupe multiplie les actes
de solidarité depuis quelques jours.
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Depuis le début de l’épidémie
et le confinement, les démarches
pour venir en aide aux personnes en difficulté
du fait de leur isolement où leur
âge se multiplient.
À Jasseron, et plus précisément
dans le quartier des Combes, c’est
Laurent Bastide qui est à l’origine
de Solidarité Jasseron, un groupe
qui, en quelques jours, a multiplié
ses initiatives. « J’ai créé
ce groupe pour centraliser toutes les
infos, propositions et initiatives en
tout genre par rapport au COVID-19 sur
Jasseron et en périphérie",
explique Laurent Bastide.
"Au départ, j’avais
constaté que beaucoup de discussions,
infos, questions et autres sujets concernant
le virus, étaient éparpillés
sur de nombreux profils et aussi sur la
page du groupe L’élan Jasseronnais.
C’est pour cela que Solidarité
Jasseron-19 a vu le jour : pour partager,
rassembler un maximum de messages dans
un seul et même groupe et, donc,
favoriser ce maillage essentiel. Nous
sommes actuellement 110 à faire
partie du groupe et chacun des membres
est acteur à son propre niveau
et selon ses possibilités",
explique-t-il.
Et d'ajouter : "Les choses s’organisent
d’elles-mêmes et cela se passe
très bien. Je suis modérateur
mais, pour l’instant, je n’ai
pas eu à intervenir sur les publications.
Je veille particulièrement à
ce que le groupe ne devienne pas une tribune
politique car ce n’est absolument
pas le but. Le groupe est ouvert à
tous mais plus particulièrement
aux personnes les plus vulnérables
ou les plus isolées.
Pour l'homme, cette communication est
essentiel à plus d'un titre.
Il l'assure : "C’est un outil
de communication facilement accessible
qui permet de demander aide et conseils
ou plus simplement s’informer !
Pour le reste, le groupe foisonne d’idées,
de propositions en tout genre : préparations
de plats culinaires pour les aides soignants,
fabrication de masques avec des tissus
récupérés, dessins
pour les pensionnaires de la maison de
retraite de Jasseron, organisation de
petits moments festifs (chacun chez soi)
à 20 h tous les jours, en hommage
à tous les hommes et femmes qui
continuent à travailler pour nous
protéger et assurer un service
minimum.
J’insiste : créer un groupe
c’est bien mais sans adhérents
il ne vaut rien ! C’est donc la
contribution de chacun qui fait le succès
de Solidarité Jasseron-19 et nous
en sommes tous contributeurs ».
Solidaires du personnel soignant
Les croissants
des policiers
Dans le cadre de l’opération
« Offre un croissant à ton
soignant », la police du département
a offert 130 croissants, samedi 28 mars,
au personnel de l’hôpital
Fleyriat et du Samu 01. L’occasion
de rappeler l’existence d’un
pot commun en ligne permettant d’offrir
le petit-déjeuner chaque week-end
durant le confinement à tout le
personnel hospitalier de l’Ain,
qui se mobilise sans compter pour lutter
contre l’épidémie
et nous soigner du Covid-19.
Les bons
plats des chefs
À noter aussi la mobilisation,
depuis une semaine, des restaurateurs
de l’Ain. Quelques chefs livrent
en effet, tous les jours, au centre hospitalier
de Bourg entre 70 et 120 repas cuisinés
par leurs soins. Afin de poursuivre leur
action, ils lancent un appel : ils ont
besoin de donateurs (producteurs et fournisseurs
de denrées alimentaires) ainsi
que d’autres restaurateurs de Bourg-en-Bresse
et des environs prêts à s’engager
à leurs côtés (avec
une capacité de produire au minimum
70 repas, en emballages individuels).
Les yaourts
d’agriculteurs
Enfin, coup de chapeau à ce geste
de générosité du
Gaec des Iris, à Bâgé-la-Ville,
qui a offert des yaourts fermiers au personnel
en récompense de son « dévouement
au service de la population ».
R.M.. |
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Le
Progrès du 29/03/2020 |
Portrait
Bernard Soret : «Des nouvelles
fraîches au saut du lit !»
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Le
président des Amis de Jasseron,
Bernard Soret, garde le contact avec l’extérieur
grâce au journal Le Progrès.
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« Actuellement, le journal est déposé
7 jours/7 dans ma boîte aux lettres.
Depuis de nombreuses années j’apprécie
ce service qui permet d’avoir des
nouvelles fraîches au saut du lit.
Je parcours sommairement les articles
pour y revenir plus en détail dans
la journée ou la soirée.
J’apprécie le panachage des
sujets traités : locaux, nationaux
voire internationaux, mais plus particulièrement
la chronique locale qui relate les évènements
municipaux, associatifs, sportifs, culturels
de notre environnement, ainsi que le carnet
du jour. Cette lecture me permet de suivre
l’actualité qui rythme le
quotidien de nos communes et des villes
proches. Je conserve le support papier
car il permet la lecture en quelque endroit
de la maison, voire à l’extérieur
à la belle saison. »
R.M.. |
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Le
Progrès du 31/03/2020 |
Covid-19
: Le commerce de proximité au service
des Jasseronnais |
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Comme
dans toutes les communes de l’Hexagone,
depuis une quinzaine de jours, Jasseron
a dû s’adapter aux mesures
de confinement mises en place par le gouvernement.
La vie et les habitudes ont été
bouleversées. |
Mairie
À la mairie, l’accueil physique
au secrétariat est suspendu jusqu’à
nouvel ordre. Seuls les contacts par mail
ou téléphone sont possibles.
Une cellule d’écoute et d’assistance
aux personnes seules âgées
de 70 ans et plus a été
mise en place. Elle est joignable du lundi
au vendredi, de 9 à 16 heures.
Contact : téléphone 04.74.30.01.04.
Mail : mairie@jasseron.com
Commerces
Chez les commerçants, chacun s’est
adapté au mieux à la situation
avec pour objectif de subvenir aux attentes
des Jasseronnais. C’est ainsi que
la pizzeria “Un gars une fille”
assure la vente à emporter sur
commande, du mercredi au dimanche (04.74.47.92.12).
La boulangerie ouvre ses portes tous les
jours, de 6 h 30 à 12 h 30 et de
15 h 30 à 18 h 30 ; le dimanche
de 7 h à 12 h 30.
La charcuterie
fermière Dilas
est ouverte au public du mardi au samedi,
de 8 à 12 heures.
Quant au Comptoir
général,
tenu par Gérald Tabouret et où
l’on trouve un maximum de choses,
les horaires ont été modifiés
: ouvert tous les jours de la semaine
de 6 h 30 à 12 h 30 et le dimanche,
de 8 à 12 heures. « Je me
lève plus tôt pour tout désinfecter,
explique Gérald Tabouret, président
de l’Uacaj (Union amicale commerciale
et artisanale). Je laisse la porte ouverte
pour aérer et éviter une
poignée à toucher. À
12 h 30, généralement, je
pars en courses pour tenir un stock décent
à flot. Au final, moins d’heures
d’ouverture mais quasi autant d’heures
de boulot. »
R.M.. |
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Le
Progrès du 03/04/2020 |
Pour
le chocolatier Pierre Comte, Pâques
2020 aura un goût amer
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Pâques
se situe toujours au printemps, période
où tout renaît après
le sommeil hivernal. Mais cette année,
avec l’épidémie de
coronavirus, elle prend une tout autre
tournure. |
Des fêtes de Pâques célébrées
à grand renfort d’œufs,
de poules ou de poissons en chocolat.
Mais cette tradition aura bien du mal
à trouver sa place cette année,
dans un contexte où le confinement
règle nos journées depuis
bientôt trois semaines.
À quinze jours du week-end pascal,
les chocolatiers comme beaucoup de professions,
subissent de plein fouet ce confinement.
Un pari
osé
Installé depuis bientôt dix
ans à Jasseron, l’artisan
chocolatier Pierre Comte ne peut que constater
les aléas d’une période
dont personne ne connaît l’issue.
« Je suis originaire de Jasseron
et après avoir travaillé
vingt-quatre ans à la chocolaterie
Monnet à Bourg-en-Bresse, je me
suis installé dans la commune en
2010.
C’était un pari osé
d’ouvrir une chocolaterie dans mon
village mais les Jasseronnais et les habitants
des communes voisines ont joué
le jeu et tout allait plutôt bien
jusqu’à aujourd’hui.
La période de Pâques me permet
de faire environ 30 % de mon chiffre d’affaires
et de constituer de la trésorerie
pour passer l’été
qui est une période creuse pour
les chocolatiers.
Depuis le début du confinement,
j’ai mis ma collaboratrice au chômage
partiel. » Cependant, le magasin,
avec toutes précautions sanitaires
nécessaires, reste ouvert du mardi
au samedi de 9 à 12 heures et de
14 à 17 heures et les deux dimanches
avant Pâques, le matin. Même
confiné, il est possible d’organiser
une chasse aux œufs.
Contact au 09.60.39.94.53.
R.M.. |
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Le
Progrès du 04/04/2020 |
Des
annulations en chaîne pour le monde
associatif |
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En
raison de la situation sanitaire due à
l’épidémie du coronavirus,
les manifestations programmées
par les associations, durant ce printemps,
sont reportées ou annulées.
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C’est ainsi que l’amicale
loisirs et rencontres annule tous ses
rassemblements et manifestations jusqu’au
30 avril.
Rendez-vous incontournable du printemps,
le banquet des conscrits est annulé,
de même que le rallye du Muguet
organisé le 1er mai par les cyclos
Jasseronnais et la journée débardage
prévue le 10 mai dans les bois
communaux.
Le conseil d’administration de l’association
des Amis de Jasseron a, quant à
lui, pris la décision d’annuler
la chasse aux œufs planifiée
le 13 avril dans le parc de la Maison
Saint-Joseph et l’exposition des
talents Jasseronnais, ainsi que la marche
du 1er mai
R.M.. |
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Le
Progrès du 23/04/2020 |
«Il
a fallu se réorganiser afin
de combler le manque à gagner»
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Parmi
les quelques commerces de proximité
encore au service des Jasseronnais durant
le confinement, la ferme Dilas poursuit
ses ventes directes. |
«
Nous sommes en élevage porcin
et bovin viande (génisses charolaises)
en engraissement. Les animaux arrivent
à 10-15 jours pour les porcelets
et les bovins entre 15 et 18 mois,
explique Arnaud Dilas. Nous faisons
75 bovins et 650 porcs par an.
Nous avons également 80 brebis
pour la reproduction et les agneaux
pour la vente.
Tous les animaux issus de la ferme
sont vendus en vente directe et toutes
les charcuteries sont fabriquées
maison. »
Créée en 1988, l’entreprise
aujourd’hui emploie quatre salariés
ainsi qu’un boucher prestataire.
« Depuis le début du
confinement, il a fallu se réorganiser
afin de combler le manque à
gagner et assurer le travail de tous
dans les meilleures conditions possible.
Au début, nous ne savions pas
trop à quoi nous attendre avec
pour commencer la suspension des marchés
de Bourg-en-Bresse.
Nous avons décidé de
nous installer dans notre cour avec
notre remorque de marché en
ouvrant à la clientèle
du mardi au samedi de 8 à 12
heures.
Avec un peu de publicité et
pas mal de bouche-à-oreille,
les clients ont adhéré
en nombre et nous ont rejoints.
Les points de vente collectifs progressent
aussi car tout le monde mange à
la maison.
Au niveau familial, on ne ressent
pas trop le confinement car nous sommes
tous au travail.
Le plus difficile est de ne pas pouvoir
aller voir nos proches et nos amis.
»
Confinement oblige, chacun s’adapte
et change certaines habitudes pour
se servir chez les producteurs locaux.
« Nous souhaitons remercier
la chambre d’agriculture qui
a créé une page Facebook
intitulée Produits fermiers
de l’Ain. Elle se démène
pour aider le monde agricole. »
La vente à la ferme est maintenue
du mardi au samedi, de 8 à
12 heures. Précommande au 04.74.25.06.84.
R.M.. |
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Le
Progrès du 13/04/2020 |
Le
metteur en scène Xavier Arlot
partage sa passion sur la toile
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C’est
sur les hauteurs de Jasseron que l’écrivain
de théâtre, le comédien,
et le metteur en scène Xavier
Arlot vit son confinement. |
Surtout
connu du grand public aindinois pour
sa création du spectacle son
et lumière du Sougey à
Montrevel-en-Bresse, il profite de ce
confinement pour approfondir ses prochains
scénarios : « Pour ce qui
est des annulations de spectacles, je
me retrouve comme la plupart de mes
confrères, obligé de reporter
les prestations prévues parmi
lesquelles ma nouvelle pièce
Orphée à l’Inferno
prévue au château de Chenavel,
à Jujurieux, les 30 avril, 1er
et 2 mai.
C’est évidemment une grosse
frustration, vu les heures de travail
consacrées à l’élaboration
de cette œuvre depuis plusieurs
mois, par toute l’équipe.
Les projets heureusement restent nombreux.
Plusieurs grosses créations sont
prévues dans les années
à venir, à Lyon ou à
la Ferme du Sougey à Montrevel,
par exemple. »
Le Jasseronnais fait aussi partager
sur les réseaux sociaux une autre
de ses passions : la peinture.
« Je me replonge dedans. C’est
la première activité artistique
que je pratique depuis ma jeunesse.
Je publie régulièrement
sur ma page Facebook quelques-uns de
mes tableaux accompagnés de courts
extraits de certains de mes écrits,
histoire d’intégrer sur
la toile un peu de lumière et
de couleur qui m’ont toujours
animé et de les transmettre à
tous ceux qui le souhaitent comme une
respiration printanière dans
l’univers anxiogène que
nous traversons ».
R.M.. |
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Le
Progrès du 23/04/2020 |
La
fleuriste jasseronnaise s’adapte
et propose une vente en drive
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Après
plus d’un mois de confinement,
les commerçants essayent de
combler au maximum leur manque à
gagner mais aussi de satisfaire leur
clientèle. La fleuriste jasseronnaise
Stéphanie Boyard a, elle aussi,
dû s’adapter à
une situation compliquée. |
«
J’ai commencé par installer
un étal au bureau de tabac
de Gérald Tabouret.
Cela m’a permis dans un premier
temps de faire un espace de dépôt-vente
de plantes et de bouquets de fleurs
coupées. »
Bien décidée à
ne pas baisser les bras face à
la situation, d’autres idées
ont germé dans la tête
de la commerçante.
« J’assure également
la livraison à domicile de
plantes, de décorations et
de fleurs de production française.
Enfin, depuis le 21 avril, un drive
est mis en place au magasin de 9 heures
à midi, du mardi au dimanche.
»
Cependant, et même si pour l’instant
c’est difficile à estimer
le manque à gagner sera probablement
important.
« J’ai déjà
“perdu Pâques” auquel
viennent s’ajouter les annulations
et reports de mariages. La grosse
inquiétude est la Fête
des mères, le 7 juin. »
Stéphanie a pris la décision
de travailler uniquement de la fleur
de production française qu’elle
va directement chercher chez ses fournisseurs.
« Certes il y a eu de la perte
de marchandise mais grâce à
l’entraide et au soutien des
Jasseronnais et de mes clients j’ai
pu écouler une partie de ma
marchandise dès l’annonce
du confinement. »
Aujourd’hui, Stéphanie
attend avec impatience la fameuse
date du 11 mai et de l’éventuel
déconfinement.
En attendant, elle prend aussi les
commandes par téléphone
(06 65 25 80 96) et offre la livraison
à Jasseron et ses alentours.
R.M.. |
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Le
Progrès du 23/04/2020 |
Nécrologie
Adieu Paul Dubois |
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«
Paul Dubois évoquait parfois
son enfance difficile dans une famille
où on ne mangeait pas toujours
à sa faim, indique son ami
musicien, Jean Galle. Il parlait aussi
de sa jeunesse dans les fermes. » |
C’est
à Attignat, où il est
né, que Paul Dubois apprend
la musique.
Il travaille, ensuite, à la
pose de lignes électriques.
En 1955 il épouse Estelle,
avec laquelle il aura trois garçons.
En 1957, Paul Dubois est embauché
à la Maison Saint-Joseph, à
Jasseron, où il s’occupe
de la ferme et de l’entretien.
Très vite, Paul Dubois adhère
à l’union musicale de
Ceyzériat.
À la fin des années
80, il fait partie du tout premier
groupe des Musiciens du Soir.
Pendant 30 ans, il en sera le baryton.
Il intégrera également
les « Décamarades »,
un orchestre d’Ambérieu-en-Bugey.
Il a la douleur de perdre son fils
Denis en 2016, et son épouse
en 2017.
Paul Dubois résidait, depuis,
à la Maison de retraite de
Villereversure où il s’est
éteint, le lundi 20 avril.
R.M.. |
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Le
Progrès du 24/04/2020 |
Un
appel aux couturières est lancé |
La distribution de masques sanitaires
est à l’ordre du jour de
nombreuses municipalités.
Dans quelques jours, les Jasseronnais
profiteront de cette démarche.
« 1 800 masques en tissu lavable
destinés aux habitants de la
commune ont fait l’objet d’une
commande groupée avec CA3B (communauté
d’agglomération du bassin
de Bourg-en-Bresse) auprès de
l’association Tremplin et de l’entreprise
7 Fashion à Bourg-en-Bresse,
indique le maire Alain Mathieu.
Ils sont certifiés, selon les
recommandations de l’Afnor (association
française de normalisation).
Actuellement, la moitié des communes
de la communauté en ont commandé.
Dès réception, les élus
les distribueront dans les boîtes
aux lettres.
J’espère que nous aurons
ces masques le plus rapidement possible.
De ce fait, l’association Tremplin
a besoin de couturières bénévoles
pour la confection.
Pour cela, les personnes intéressées
pour rejoindre cette chaîne solidaire
et bénévole doivent contacter
la mairie (au 04.74.30.01.04). »
Pour le tissu, les élastiques,
le fil, les consignes de montage et
de couture, l’association Tremplin
s’occupe de tout.
R.M.. |
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Le
Progrès du 29/04/2020 |
Le
confinement bouleverse les traditions
du mois de mai |
La municipalité tient à
rappeler que la vente de muguet par des
particuliers ou associations ne fait pas
partie des activités et déplacements
autorisés, le 1er mai.
La vente sur la voie publique est strictement
interdite.
Chaque contrevenant sera sanctionné.
D’autre part, en raison de la situation
sanitaire et du confinement, la cérémonie
commémorative du 8 mai de la victoire
de 1945 est annulée.
Les monuments seront toutefois pavoisés.
Un mois de mai amputé de tous ces
évènements festifs ou sportifs
comme le rallye cyclotouriste du 1er mai,
organisé par les Cyclos jasseronnais,
la marche et l’exposition de l’association
des Amis de Jasseron, la journée
débardage ou encore la vogue de
Pentecôte et les animations mises
en place par le Comité des fêtes.
R.M.. |
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