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Le
Progrès du 17/05/2020 |
«
Je suis contente de revoir mes clients
» |
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depuis
une semaine et après la fin du
confinement, le salon de coiffure R’coiff
a rouvert ses portes. |
Au complet
les deux premières semaines
« J’ai commencé à
prendre les rendez-vous une semaine
avant l’ouverture de mon salon,
explique Emmanuelle Bertolati.
Très rapidement les deux premières
semaines ont affiché complet.
Les clients étaient impatients
de revenir se faire coiffer.
De mon côté j’étais
très contente de les revoir.
Bien sûr, il a fallu s’adapter
à la situation et dès
le premier jour tout a été
mis en place pour garantir un maximum
de sécurité : affiches
explicatives des gestes barrière
à l’entrée du salon,
mise à disposition de gel hydroalcoolique,
de peignoirs jetables et bien sûr
le port du masque obligatoire.
De plus, j’accueille qu’un
seul client à la fois et tout
est sur rendez-vous.
Le nettoyage du matériel prend
aussi un peu plus de temps mais après
quelques jours on prend rapidement l’habitude.
Le plus gênant c’est le
port du masque surtout lorsque les journées
de travail atteignent 12 heures ».
R.M.. |
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Le
Progrès du 22/05/2020 |
ivre,
il chute de quatre mètres en urinant |
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En
fâcheuse posture, une équipe
des pompiers du GRIMP (groupe de recherche
et intervention en milieu périlleux)
est intervenue et l’a aidé
à remonter à l’aide
d’une corde... |
Dans la nuit de jeudi 21 à vendredi
22 mai, un peu avant 2 heures du matin,
les pompiers sont intervenus sur les hauteurs,
entre la chapelle des Conches à
Jasseron et le mont July à Ceyzériat,
pour venir en aide à un jeune homme
en grande difficulté.
Transporté
à l'hôpital
Ce garçon de 20 ans avait participé
à une soirée un peu trop
arrosée et en voulant assouvir
un besoin naturel, il a chuté en
contrebas d’une petite barre rocheuse
de quatre mètres.
Il n’était blessé
que légèrement mais en fâcheuse
posture, la nuit n’aidant pas à
sa remontée. Une équipe
GRIMP (groupe de recherche et intervention
en milieu périlleux) est intervenue
et l’a aidé à remonter
à l’aide d’une corde.
Souffrant essentiellement de dermabrasions,
il a été transporté
à l’hôpital pour examens.
R.M.. |
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Le
Progrès du 22/05/2020 |
Frantz
fabrique bénévolement
des visières de protection
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C'est sur les hauteurs de Jasseron que
Frantz de Camaret, dans son petit atelier,
fabrique des visières de protection.
Il
fait partie des « 300 makers »
(fabricants) particuliers et professionnels
de la région Auvergne Rhône-Alpes
qui impriment bénévolement
cet outil de protection.
Automaticien de profession, Frantz a choisi
dès le début du confinement
de rejoindre les réseaux citoyens
d’entraide pour cette fabrication
bien spécifique.
« C’est par le biais des réseaux
sociaux que je me suis renseigné
afin de savoir comment fabriquer et distribuer
ces visières.
Je travaille à la société
Inter HM à Saint-Denis-lès-Bourg,
spécialisée dans le secteur
d’activité de la programmation
informatique, et c’est mon patron
qui m’a encouragé dans cette
démarche.
Passionné par la programmation,
je n’ai pas hésité
à franchir le pas en rejoignant
les réseaux Covid 3D et Visière
Solidaire.
Une fois mon modèle choisi j’ai
pu commencer la fabrication.
Mes premières visières ont
été pour mon entreprise
! »
Avec son imprimante 3D qu’il a lui-même
agencée et fabriquée, Frantz
sort entre 10 et 20 visières par
jour et, depuis le départ, en a
fabriqué plus de 300.
C’est avec du PLA (matière
plastique d’origine végétale)
qu’est conçue cette protection.
«
Prioriser les personnes les plus confrontées
au virus »
« Au tout début, j’ai
utilisé les bobines de PLA qu’il
me restait, puis mon patron m’en
a donné, tout comme la Région
et l’association et nous avons quelques
donateurs.
Au début, il y a eu une forte demande,
mais aujourd’hui cela se calme un
peu.
Afin de faire face aux nombreuses demandes,
nous avons choisi de prioriser certaines
personnes, les plus confrontées
directement au virus. Maintenant, tout
est bien organisé et nous pouvons
satisfaire de nombreuses professions ou
associations assez rapidement. »
Après le travail, à son
retour à la maison, Frantz va relancer
sa machine pour une nouvelle ‘’fournée’’.
Dix heures de fonctionnement sont nécessaire
pour fabriquer une douzaine de supports.
En plus du temps passé bénévolement,
c’est aussi une note d’électricité
un peu plus importante qu’à
l’accoutumée que Frantz prend
à sa charge.
« Lorsque l’impression est
terminée je n’ai plus qu’à
positionner le film protecteur.
Les dernières visières que
je viens tout juste de terminer sont destinées
aux enseignants du groupe scolaire de
Jasseron », conclut ce Jasseronnais.
R.M.. |
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Le
Progrès du 06/06/2020 |
La
Chastellenie : tout est prêt pour
accueillir la clientèle |
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Nichée
au pied de l’église de Jasseron,
la maison du XVIIe siècle, qui
abrite depuis une quinzaine d’années
chambres d’hôtes et gîte,
commence à retrouver des couleurs
après deux mois d’inactivité
liée au confinement.
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Après
cette période difficile, la propriétaire
de la Chastellenie n’a pas baissé
les bras.
« Le confinement a bien sûr
été synonyme d’annulations,
explique Cécile Lamure. Les clients
réservent assez tôt pour
des mariages, des anniversaires, ou des
week-ends mais tout est tombé à
l’eau.
J’ai aussi beaucoup de professionnels
ou commerciaux qui réservent, mais
là aussi tout s’est arrêté.
Cela a été un gros manque
à gagner, d’autant plus que
durant ces deux mois, la météo
a été exceptionnelle ! »
Aujourd’hui, avec le déconfinement,
cette bâtisse chargée d’histoire
rouvre grand ses portes.
« J’applique des règles
sanitaires très strictes indique
la propriétaire. Avant chaque arrivée
et après chaque départ tout
est nettoyé, désinfecté,
javellisé.
C’est beaucoup de travail en plus
et il a fallu un temps d’adaptation
mais maintenant je suis rodée.
Je propose aussi un kit de bienvenue avec
masques lavables, lingettes nettoyantes,
mouchoirs en papier, etc. »
Cependant, en cette période où
le maître mot est la distanciation,
Cécile regrette de ne pouvoir être
« plus proche de ses clients ».
Après la dernière annonce
gouvernementale mettant fin à l’interdiction
de déplacement à plus de
100 km, c’est une nouvelle lueur
d’espoir pour la propriétaire
qui a créé une formule cocooning
et propose également un spa.
R.M.. |
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Le
Progrès du 05/06/2020 |
La
Chastellenie : tout est prêt pour
accueillir la clientèle |
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La
pizzeria Un gars une fille située
en plein cœur du village de Jasseron
accueille à nouveau depuis mercredi
3 juin une clientèle que Lætitia
et Bruce Vasse, les propriétaires,
n’avaient pas complètement
oubliée durant toutes ces semaines
de confinement. |
« Nous n’avons pas eu d’arrêt
complet de notre activité explique
Bruce.
Durant toute cette période exceptionnelle
nous avons proposé de la vente
à emporter.
Les habitants de Jasseron, entre autres,
ont bien joué le jeu et beaucoup
ont effectué des commandes.
Malgré cela, nous avons enregistré
un gros manque à gagner d’autant
plus que nous n’avons bénéficié
d’aucune aide, hormis le soutien
de l’ancienne municipalité
qui nous a offerts deux mois de loyer.
La reprise a été assez bonne
mais avec toutes les mesures barrières
et la réglementation sanitaire
nous ne pouvons accueillir que la moitié
de notre clientèle et notre terrasse
qui n’est pas assez grande est fermée
! »
Ouvert depuis bientôt six ans, Un
gars une fille sert une centaine de couverts
habituellement mais cette fin d’année
s’annonce compliquée.
« Avec la distanciation et les parois
de protection en plexiglas rien n’est
plus pareil.
Les moments d’échanges avec
la clientèle ne vont pas être
les mêmes, surtout lorsque l’on
est masqué.
Pour moi comme pour beaucoup de restaurateurs,
la saison estivale est morte.
On ne démarre pas une saison en
juin, tout se prépare en amont,
au mois d’avril.
Cet été ce sera 30 % de
perte du chiffre d’affaires ! »
R.M.. |
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Le
Progrès du 08/06/2020 |
Le
marché dominical est de retour
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Dimanche
14 juin, le marché local verra
de nouveau ses étals installés
de 8 à 12 heures, non pas à
l’endroit habituel, mais derrière
la salle des fêtes afin de pouvoir
mettre en place les contraintes sanitaires
réglementaires. |
Le
port du masque est recommandé,
du produit désinfectant sera à
disposition à l’entrée
et à la sortie du marché,
un sens unique sera utilisé, les
stands seront organisés pour une
sécurité maximum.
La buvette ne sera pas ouverte mais les
commerçants seront bien présents.
Ces nouvelles dispositions dureront le
temps de la crise sanitaire. Les élus
profiteront de l’occasion pour distribuer
les masques fournis par la région.
Chaque habitant de la commune pourra récupérer
son masque sur présentation d’une
pièce d’identité.
D.D. |
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Le
Progrès du 15/06/2020 |
La
pollution du Jugnon agace les riverains
et fait monter la tension.
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L’augmentation
de la population et le changement de
mode de vie des habitants créent
des problèmes d’écologie
dans la commune. |
La
municipalité a organisé
une réunion au pont du Jugnon,
route de Ceyzériat, pour écouter
les riverains qui se plaignent de la
pollution de ce petit bief qui prend
sa source quelques centaines de mètres
plus haut.
A chaque orage, les égouts, sous-dimensionnés
maintenant, suite à l’augmentation
de la population, débordent dans
le jugnon, déversant de nombreuses
saletés, notamment beaucoup de
lingettes ou autres produits hygiéniques.
Cette pollution génère
des sédiments dans le lit de
la rivière qui est envahi d’herbes
retenant encore plus la pollution et
crée de mauvaises odeurs par
temps chauds.
Après des discussions et constatations
faites en présence d’élus
de Jasseron, des personnes qui s’occupent
de l’assainissement à la
CA3B et d’habitants du quartier,
l’organisation du nettoyage des
installations d’assainissement
et du lit de la rivière va être
revu afin d’éviter, dans
un premier temps et dans l’urgence,
que cette pollution perdure.
À plus long terme, la municipalité
doit s’interroger sur l’avenir
du réseau d’assainissement
existant.
D.D. |
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Le
Progrès du 15/06/2020 |
Le
clos du verger met en place un protocole
pour protéger les cavaliers |
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Depuis
quelques jours, le centre équestre
Jasseronnais, Le clos du verger ,
reprend une activité presque
normale compte tenu des mesures sanitaires
mises en place depuis le déconfinement. |
«
Au moment du confinement tout s’est
arrêté, explique Jean-Baptiste
Michel-Perrin, propriétaire
des lieux.
Comme j’avais une douzaine de
chevaux en pension, sur les 70 qui
sont ici, j’ai pu garder mon
salarié.
Nous avons pu continuer à les
monter et à les faire travailler.
Ensuite la reprise s’est faite
en deux phases : la première
pour les propriétaires de chevaux
et la seconde pour tous nos adhérents
(170 environ).
Chacun a pu venir entretenir et retrouver
un contact physique avec sa monture.
»
«
Tout le monde a répondu présent
et joue le jeu »
Pour
l’école d’équitation
cela a été un peu plus
compliqué. « Pour la
reprise, j’ai adressé
un protocole à chaque adhérent
avec toutes les consignes : venir
en tenue d’équitation,
se présenter avec casque, masque
et gants personnels etc.
Par ailleurs, les cavaliers doivent
être présents un quart
d’heure avant le cours.
Ils sont accueillis par un “moniteur
désinfection” qui leur
explique les consignes.
Ensuite, le cours ne démarre
que lorsque le groupe est complet
: 10 personnes maximum. Entre chaque
cours, une plage d’une demi-heure
de désinfection est prodiguée.
Toutes ces mesures sont nécessaires
mais il n’y a plus la vie de
club et de convivialité comme
avant.
Cependant, poursuit Jean-Baptiste,
tout le monde a répondu présent
et joue le jeu. À ma grande
satisfaction, je n’ai que des
bons retours. »
Spécialisés
dans la compétition, les cavaliers
sont, en revanche, privés de
concours.
R.M.. |
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Le
Progrès du 18/06/2020 |
Les
lingettes envahissent notre environnement. |
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Récemment,
des riverains du Jugnon ont apporté
la preuve, à la municipalité,
que ce petit bief protégé
par divers organismes écologiques,
se charge de déchets insalubres.
En majorité des lingettes, ce
produit consommable qui est de plus
en plus utilisé et jeté,
comme préconisé sur les
étiquettes, dans les toilettes.
La publicité n’est pas
mensongère, car ces bandes parfumées
sont dégradables, mais seulement
au bout de quelques années.
En attendant, elles circulent dans les
conduites d’égouts, formant
des bouchons, bloquant la circulation
des eaux usées et créant
des pannes sur les diverses pompes du
réseau d’égouts.
Au bout du compte, elles terminent souvent
dans le Jugnon, remplaçant les
truites que les anciens voyaient remonter,
dans le temps, depuis le moulin des
tourterelles.
Le geste écologique de base,
est de déposer ces déchets
dans la poubelle plutôt que dans
les toilettes.
D.D. |
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Le
Progrès du 28/06/2020 |
Félicitations
à Nadège et Fabien
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Ce
samedi 27 juin, le nouveau maire, Sébastien
Gobert, accompagné de Lysiane Couzot,
conseillère municipale, ont célébré
leur premier mariage depuis leur entrée
en fonction suite aux dernières
élections municipales. |
La
cérémonie a permis d’unir
par les liens du mariage Nadège
Decoud, comptable et Fabien Hanriot, enseignant
auto-école, habitant tous les deux
à Jasseron.
Cet évènement s’est
déroulé en tenant compte
des règles sanitaires actuellement
en vigueur dans le cadre de la crise du
Corona virus.
D.D. |
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