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Le
Progrès du 02/01/2021 |
A
Jasseron il y a 20 ans, en l'an 2000
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En
cette fin d’année 2020, il est intéressant
de faire une rétrospective sur les faits
marquants de l’année. Mais que c’est
il passé il y a 20 ans en 2000 |
À
la commune
En
l’an 2000, Jasseron compte près de
1 300 habitants. Bernard Chanel
est maire de la commune et conseiller général.
Denis Ploncard a été
recruté comme employé communal.
Les projets de sécurité aux entrées
est et nord du village sont prêts à
être présentés et l’éclairage
de l’allée des sports, nouvellement
installé, donne satisfaction.
À la paroisse le père Vibert
prend sa retraite et est remplacé par le
père Gadiolet qui officiera
également dans les communes alentour.
Le CCAS rend visite à Marie Gillet
pour ses 101 ans.
Dans l’année, on déplore 6 morts
dans 3 accidents de voiture, sur la route de Bourg.
Joseph Benezeth reprend du service
pour la correspondance du Progrès.
À
l’école
Cette dernière année du deuxième
millénaire, aura été
celle de la découverte de l’Internet
pour les écoliers, à travers
le "Licodo", un
projet lancé par France Télécom,
auquel a participé les élèves
de CM1-CM2 de Monsieur Berger
avec quatre autres écoles de la région
et une de l’île de la Réunion.
Les écoliers sont 150 à faire
leur rentrée en septembre. |
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Dans
les commerces
Emmanuelle Ravet reprend le salon
de coiffure de Marie-Claude Cagnon
qui exerçait depuis 1983 place André
Galland.
Robert Joly, chef cuisinier à
l’auberge de la Terrasse chez Michèle
et Bernard Benezeth est intronisé
au club des cuisiniers de l’Ain.
Dans
les associations,
Joseph Benezeth est président
de l’amicale de retraités. Il ouvre
l’assemblée générale
devant 80 participants. Cette année-là,
ils voyageront en Andorre.
Joseph Métras préside
les anciens combattants, Michel Blanc est à
la tête du comité de fleurissement,.
Nicolas Panier intègre l’équipe
locale de rugby pour participer au tournoi des 5
clochers.
Le cyclo jasseronnais, présidé par
Guy Fayard, s’implique dans
la 62e semaine fédérale de cyclotourisme
de Bourg-en-Bresse et organise son "Tricoton"
à l’automne.
Chez les pompiers, l’adjudant Philippe Feyeux
cède sa place de chef de corps à Jean
Paul Viviet.
Les conscrits organisent le banquet des classes
qui compte 130 convives.
12 associations se regroupent pour organiser le
téléthon à la Maison Saint-Joseph.
16 000 francs sont récupérés
pour la recherche médicale.
Le comité des fêtes organise le réveillon
de la nouvelle année pour un tarif de 400
francs tout compris.
Franck Donin gagne la course de
côte de Châteauneuf-de-Galaure sur sa
Formule 3.
D.D. |
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Le
Progrès du 02/01/2021 |
Des
infirmiers pour réaliser des tests COVID
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A
Jasseron, le cabinet d’infirmiers réalise
des tests antigéniques pour détecter
le virus COVID 19. |
Sur
rendez-vous, ils se rendent au domicile des particuliers
ou dans les entreprises, afin de tester les personnes
qui ont un doute sur leur état de santé
ou qui veulent être rassurées.
"Nous réalisons 5 à 6 tests par
jour chez des particuliers" précise
Julien De Guisa, un des 3 infirmiers du cabinet
"tous les infirmiers ne réalisent pas
ces tests, mais, à Jasseron, nous avons fait
le choix de nous former pour cela. Pour les particuliers,
ces actes sont pris en charge par la CPAM. Nous
obtenons le résultat positif ou négatif
en 15 minutes après le prélèvement
nasal".
Lorsque Julien repart de chez son patient, celui-ci
est soi rassuré, soi prévenu qu’il
doit prendre rendez-vous avec son médecin
traitant mais il est informé que le résultat
n’est pas garanti dans le temps.
D.D. |
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Le
Progrès du 04/01/2021 |
le
marché s'est mis à l'heure des fêtes
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Pour la période des fêtes de fin d’année,
la municipalité a avancé le marché
dominical aux mercredis avant Noël et avant
le jour de l’An de 16 heures à 20 heures. |
Malgré une bonne fréquentation de
cette animation, qui a satisfait les quelques commerçants
présents, couvre-feu oblige, les clients
étaient partis bien avant la fermeture prévue
à 20 heures. A cette heure là, la
place était devenue déserte et tout
le monde était rentré à son
domicile.
Dès le début de l’année
2021, le marché reprendra son rythme normal
le dimanche matin.
D.D. |
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Le
Progrès du 08/01/2021 |
Bienvenue
à Lyam Nikolas |
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Nicolas
Giraud et Myriam Giraud Vatoux sont comblés
par la naissance de leur premier bébé.
Prénommé Lyam Nikolas,
le
petit garçon a pointé le bout de son
nez jeudi 7 janvier 2021, à 16 h 26, à
la maternité de Bourg-en-Bresse. Il pesait
alors 3,650 kg. |
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Le
Progrès du 12/01/2021 |
Le
nouveau radar en cours d'installation
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À la sortie ouest du village, route de Bourg,
à côté du PK 55, juste avant
le panneau de fin d’agglomération,
des travaux de terrassement ont permis de créer
un socle support pour l’installation du nouveau
radar de vitesse automobile.
Ce nouvel appareil viendra remplacer celui qui existait,
il y a quelques mois encore, 2,5 kilomètres
plus bas, vers le chemin du Gas Pérou.
La municipalité a demandé son déplacement,
afin de répondre à la demande de plus
en plus pressante des riverains qui constatent que
la sortie du village, sur cet axe est de plus en
plus empruntée par des véhicules qui
entrent ou sortent du village à des vitesses
largement au-dessus de celle autorisée.
Le nouveau radar prendra en photo, nuit et jour,
sans flash, dans les deux sens, les véhicules
en excès de vitesse sur cette portion de
route limitée à 50 km/h.
Il devrait être mis en service dans quelques
jours.
D.D. |
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Le
Progrès du 23/01/2021 |
La
carrière du Petit Corvey |
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La
plus récente des carrières de Jasseron
était située au pied de la colline
de la tour, au lieudit Petit Corvey, route de Meillonnas.
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Cette
carrière, aujourd’hui endormie sous
la végétation qui la recouvre, a marqué
l’histoire et la vie économique de
la commune. Bernard Soret, président des
Amis de Jasseron a interrogé Jean Berry pour
retracer l’histoire de ce site particulier.
Un besoin de matériaux
pour construire les routes
Un certain monsieur Abel, entrepreneur de maçonnerie,
ouvre cette carrière dans les années
1930.
Au début de l’activité il n’y
a aucun bâtiment. Les ouvriers déjeunent
sur le site par tous les temps.
L’extraction du rocher se fait par deux minages
journaliers à midi et à dix-huit heures.
Les explosions s’entendent très loin.
Elles signalent les fins de demi-journées
notamment aux cultivateurs occupés aux travaux
des champs.
Trop terreuses les roches ne peuvent pas être
taillées et utilisées pour la construction
de bâtiments. Elles sont utilisées
principalement pour l’aménagement des
routes, des chemins et des cours de ferme.
Les extractions transformées en petits blocs
sont transportées à la brouette et
chargées sur des tombereaux tirés
par des chevaux pour être livrées.
le
tramway pour transporter les cailloux
Plus tard, une partie des brouettes est remplacée
par des wagonnets posés sur des rails à
voie étroite que les employés poussent
jusqu’au concasseur qui a remplacé
les masses.
Puis une seconde voie est créée sur
un cheminement en terre, permettant la circulation
de wagonnets jusqu’à une trémie
construite en bordure de la route départementale,
qui permettait le chargement des pierres dans les
wagons du train dit «le tacot» pour
être transporté dans toute la région.
Les chevaux approvisionnent les chantiers locaux.
Peu à peu ils sont remplacés par des
camions,
Ces travaux, très pénibles et mal
sécurisés sont à l’origine
de nombreux accidents.
À la carrière, un bâtiment est
construit pour y loger des ouvriers et aménager
un bureau. Les jours de paie les employés
sont reçus individuellement à l’hôtel-restaurant
Bénézeth où ils reçoivent
leur «?enveloppe?» des mains du patron.
Une
deuxième vie pour le site
Dans la deuxième moitié des années
50, une panne du concasseur nécessite de
grosses et coûteuses réparations qui
condamnent l’exploitation de la carrière.
À partir de 1960 et durant une trentaine
d’années, le site héberge des
bureaux et des espaces de stockage de matériel.
C’est dans cette période qu’André
Galland, champion de France de side-car cross, utilise
cet endroit pour s’entraîner.
En 1993, la famille Chavand s’installe sur
le site. En 2007, ils créent leur entreprise
d’apiculture.
Aujourd’hui la végétation a
effacé quasiment toutes les traces d’extraction
du rocher, les abeilles présentes sur le
site peuvent butiner calmement bénéficiant
de la proximité de la colline du château.
D.D. |
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Le
Progrès du 23/01/2021 |
André
Galland : un nom, une place, et des souvenirs
à Jasseron
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La
place actuelle du marché à Jasseron,
porte le nom d’un Jasseronais qui reste présent
dans les mémoires locales mais également
dans le monde sportif du side-car cross.
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Le
29 septembre 1971, vers le feu rouge en bas du collège
du Revermont, un accident de voiture ôte la
vie d’André Galland, 25 ans, jeune
homme de Jasseron, créant une énorme
émotion dans la commune.
André, ou Totor pour les copains, était
un passionné de sport mécanique, notamment
de moto, et un champion de side-car.
Il était admiré des jeunes du village
et faisait la fierté de toute la commune
pour son palmarès sportif.
Il a fait partie d’une jeune génération
qui a lancé la compétition de side-car
cross et obtenu des résultats au niveau national.
C’est dans les terrains accidentés
de Jasseron, comme à la carrière du
petit Corvey ou dans les prés sous le relais
de télé qu’il s’entraînait
en s’amusant avec les copains qui partageaient
sa passion.
Au moment de sa disparition, il était au
sommet de sa gloire, puisqu’il venait, quelques
jours auparavant, d’être sacré
champion de France de side-car cross.
Déjà vice-champion de France en 1970,
l’année 1971 est un festival de victoires
ou de places sur le podium?avec 12 courses gagnées
dont 6 en catégorie internationale.
Il termine 3e de sa dernière compétition
le 5 septembre à Rouen, malgré des
blessures dues à une chute lors de la précédente
course. Grâce à cette place, il remporte
la coupe de champion de France qu’il ne pourra,
malheureusement, pas récupérer en
personne.
Il était tellement apprécié
que le garage Citroën de Bourg, où il
travaillait, a fermé le jour de ses funérailles
et des pilotes sont venus de toute la France pour
lui rendre hommage.
Le conseil municipal de l’époque a
décidé rapidement de nommer la place
du village, à côté de la maison
familiale, du nom de ce jeune champion Jasseronnais
parti trop tôt.
Noëlle
Galland se souvient de son grand frère André.
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Noëlle
est toujours émue lorsqu’on
évoque le souvenir de son frère
trop tôt disparu. "C’est
mon père, pourtant pas passionné
de mécanique qui a donné à
André l’amour de la moto"
nous confie-t-elle.
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"Il
l’a emmené suivre une course à
Montmerle, vers Treffort, où se trouvait
une piste de cross. À partir de ce moment-là,
André a été passionné
par ce sport. Il a commencé par utiliser
des vélos, puis des mobylettes pour finir
par acheter des vieilles motos de gendarmes et les
préparer pour faire du cross." continue-t-elle.
"Par respect pour notre maman qui avait peur
des courses de vitesse, il n’en a jamais fait,
excepté une seule fois sur le circuit des
Vennes à Bourg."
"Ce qui m’émeut encore aujourd’hui,
c’est qu’Il n’a pas pu recevoir
lui-même la coupe pour son titre de champion
de France, car il est décédé
juste avant la remise des prix. C’est mon
père qui a assisté à la cérémonie".
D.D. |
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