Un
an jour pour jour après leur installation,
rencontre avec les gérants du bar l'Escapade
de Jasseron, Lydie et Antoine pour dresser un premier
bilan.
Avec un peu de recul,
quel est votre sentiment sur votre première
année d'exploitation ?
C'est un résultat globalement satisfaisant.
Nous avons su nous faire connaitre pour fidéliser
notre clientèle.
De plus, nous avons été très
bien accueillis par les jasseronnais et les autres
commerçants qui nous ont soutenu et encouragé
lors de notre arrivée.
On peut dire que les gens sont vraiment sympathiques.
Quels sont vos secrets
pour pérenniser votre activité ?
Nous avons mis l'accent sur les menus du jour qui
varient chaque jour et qui nous permettent d'avoir
une clientèle composée essentiellement
d'ouvriers, le midi.
Pour les autres, nous proposons à toute heure
de la journée des formules express telles que
l'omelette-frites-salade ou encore la réalisation
de Panini.
Pour les plus gourmands, et sur réservation,
nous faisons également des plats plus raffinés.
Nous avons notamment préparé à
plusieurs reprises des grenouilles fraîches
qui sont très appréciées par
nos clients.
Nous n'hésitons pas non plus à répondre
aux demandes des associations locales lorsqu'elles
nous sollicitent.
Avez-vous des projets particuliers pour le futur ?
Effectivement, nous allons développer, à
partir de cet automne, des soirées à
thèmes avec notamment des concerts.
Nous en avons déjà réalisé
deux par le passé et cela a été
fortement apprécié.
Toutefois, nous devons rester prudent puisque malgré
une année de fonctionnement, nous sommes toujours
en phase d'expérimentation et d'ajustements.
Crash
d’un hélicoptère dans l’Ain
: les deux passagers indemnes
Un
incident technique est vraisemblablement à
l’origine de la chute du petit appareil biplace
qui s’est écrasé, dimanche, sur
l’aérodrome de Bourg/Jasseron.
Ils
ont eu la chance de leur vie.
Choqués, mais indemnes, sortis eux-mêmes
de l’appareil juste après le crash, les
deux passagers, un couple d’Alsaciens, n’ont
même pas été évacués
par les secours, après que leur hélicoptère
de location s’est écrasé à
l’atterrissage, dimanche, à l’aérodrome
Terre des Hommes de Bourg/Jasseron.
Il
était un peu plus de 13 h 30 lorsque l’accident
s’est produit, probablement à la suite
d’un incident technique survenu à 1 200
pieds - environ 400 mètres d’altitude
-, alors que le petit appareil biplace, de type Robinson
R22, abordait la piste d’atterrissage.
Selon les déclarations du pilote, recueillies
par les gendarmes de la compagnie de Bourg-en-Bresse,
ce dernier, constatant la panne moteur, a engagé
une manœuvre d’auto-rotation, inversant
le sens du rotor afin de ralentir la chute, sans parvenir
à empêcher le crash.
Le petit hélicoptère avait décollé
le matin de Colmar.
Il s’était ravitaillé sur Mâcon,
et devait s’arrêter sur l’aérodrome
de Bourg-en-Bresse.
Les deux passagers, un homme et une femme âgés
de 45 et 46 ans, domiciliés dans le Bas-Rhin,
avaient réussi à s’extirper tout
seuls de l’habitacle avant l’arrivée
des secours.
Ils n’ont pas souhaité s’exprimer,
pas plus que le propriétaire de l’appareil,
venu répondre aux questions des gendarmes de
la brigade des transports aériens de Lyon/Saint-Exupéry,
chargés de l’enquête.
L’aérodrome a été fermé
tout l’après-midi à la demande
du parquet, le temps de permettre aux enquêteurs
d’effectuer les relevés et les constatations
techniques nécessaires aux investigations.
L’appareil
a été dépanné et remisé
dans un hangar peu avant 19 heures. Miraculés,
les deux occupants de l’hélico sont restés
sur place jusqu’au remorquage, avant de quitter
les lieux… en taxi.
Incendie
du local de pétanque : le maire porte plainte
Après
l'effroi général suscité par
l'incendie du local du terrain de pétanque
et face à la multiplication des incivilités
constatées sur la commune ces derniers temps,
le maire a décidé de porter plainte
auprès de la gendarmerie.
"Nous
ne pouvons tolérer que des dégradations
comme celles-ci soient commises, notamment lorsqu'elles
sont susceptibles d'avoir des conséquences
dramatiques" déclare Bernard Dupin.
En effet, les dégradations se sont accumulées
ces derniers temps sur la commune.
Le plus inquiétant c'est qu'elles vont crescendo
pour arriver maintenant à des mises à
feu volontaires.
A deux reprises, puisque la terrasse de la pizzeria
avait déjà été soumises
aux mêmes brimades, ce n'est que la vigilance
et le courage du voisinage qui auront permis de ne
pas déplorer plus de dégâts.
Du côté des forces de l'ordre, l'enquête
de proximité a débuté permettant
de relever les premiers témoignages.
Pour l'heure, le site a été sécurisé
jusqu'au passage de l'expert et des réparations
définitives.
Après
plusieurs années de silence, les habitants
du quartier Pierre de Chaley ont renoué avec
la tradition.
Durant toute la journée de ce samedi 7 septembre,
ils se sont réunis, entre voisins, pour passer
ainsi une journée en commun.
La quarantaine de personnes présente s'est
réunie chez Delphine et Grégory Simonin
afin de déguster des plats de composition maison.
La pluie n'aura pas permis aux amateurs de pétanque
d'exprimer leur talent qui ont dû se rabattre
sur des jeux de société ou autres jeux
de cartes.
Cette fête de quartier, ou plutôt "la
vogue" comme dit Simone Pauget,
la doyenne des lieux, aura permis aux habitants de
faire un peu plus connaissance entre eux et surtout
de mettre à l'honneur la convivialité
indispensable qui doit régner entre voisins.
Le
hameau des Carrons reçoit ses derniers habitants
Après
plus d'une année de travaux, le hameau des
Carrons est presque terminé.
Suffisamment
en tous les cas pour recevoir ses habitants qui, depuis
quelques jours maintenant, profitent des joies et
du plaisir de leurs nouvelles habitations.
La livraison de ce hameau permet à la commune
de compter parmi ses résidents, 19 foyers supplémentaires
dont une dizaine d'enfants qui fréquentent
l'école maternelle et élémentaire
de Jasseron.
Ces 19 pavillons, répartis sur deux rangées,
sont mitoyens les uns des autres.
Tous possèdent les mêmes caractéristiques
: T4 de 85 m2 avec garage et jardin privatif jusqu'à
210 m2.
Le bailleur Bourg-Habitat offre la possibilité
d'occuper ses logements soit en location, soit en
location-accession.
Pour l'heure, quelques travaux se font encore attendre
tels que la conception des espaces-verts ou la réfection
de la chaussée menant au lotissement.
4L
Trophy :
l’équipage 1 523 recherche une voiture
et des sponsors
Ce
sont deux enfants de Jasseron qui vont prendre le
départ du légendaire raid aventure étudiant,
le 4L Trophy. Anthony Lamur et Damien Donin, deux
inséparables compères, vont traverser,
10 jours durant, les pistes arides et les dunes de
sable du Maroc pour atteindre leur destination finale
: Marrakech.
A bord de leur Renault 4L, du matériel scolaire,
sportif et paramédical.
Car cette aventure extraordinaire a d'abord une vocation
humanitaire au profit des enfants les plus démunis
du sud Marocain.
C'est sans doute ce qui explique la longévité
de ce raid ainsi que sa popularité.
En effet, ce sont plus de 1500 équipages qui
s'alligneront sur la ligne de départ dont l'édition
2014 débutera le 13 février.
En attendant, l'heure est aux préparatifs,
à l'organisation et surtout à la recherche
de fonds, de sponsors ou d'autres partenaires.
Qu'est-ce-qui vous motive
dans ce projet?
Cela fait déja quelques années que nous
avons eu envie de nous lancer dans ce périple
mais nous avons attendu d'être totalement prêts.
Aujourd'hui, nous sommes motivés comme jamais
pour nous lancer dans cette aventure aussi osée
qu'utile.
Certes, il y a le côté captivant de vivre
une expérience unique mais nous souhaitons
avant tout apporter notre contribution à cette
cause humanitaire pour les enfants démunis
du sud marocain.
Comment allez-vous financer
votre périple ?
Nous allons organiser plusieurs manifestations pour
rechercher des fonds telles que des soirées
à thème ou une opération crayon
qui consiste à vendre des stylos à l'effigie
du 4L Trophy et à récupérer le
bénéfice.
Nous sommes également à la recherche
de sponsors.
Nous avons d'ores et déja quelques partenaires
qui ont accepté de collaborer avec nous. Mais
pour l'heure nous consacrons tous nos efforts à
la recherche d'une 4L qui soit en bon état
et pas trop cher.
Que proposez-vous en
échange à ceux qui vous soutiendrons
dans votre démarche ?
Nous proposerons des encarts publicitaires que nous
positionnerons sur notre véhicule avec lequel
nous nous déplacerons toute l'année
qui suit le raid.
Nous poursuivrons également cette publicité
sur notre site internet.
Enfin nous diffuserons à tous nos sponsors
une affiche de remerciements qui comprendra leur nom
et qu'ils pourront afficher dans leur magasin ou dans
leur boutique.
Présentation
de l'équipage 1523
Anthony Lamur : Trésorier
de l'association Road 4L Trophy, pilote de l'équipage.
Etudiant en osthéopathie à l'école
CEESO de Lyon, 23 ans.
Damien Donin : Président de
l'association Road 4L Trophy, copilote
Etudiant en Master 1 Histoire de l'Art à l'Université
Lumière Lyon 2, 23 ans
Laurent
Tissot a fini son troisième Tor des géants
Ultra-trail.
Jasseronnais, Laurent Tissot a courru pendant 107
heures pour venir à bout des 330 km du Tor
des géants.
La
marque des grands champions n’est pas de créer
l’exploit mais de le réitérer.
En participant pour la troisième année
consécutive au Tor des Géants, Laurent
Tissot est rentré dans la
catégorie des sportifs d’exception.
Ce
trail mythique de la vallée d’Aoste emprunte
les sentiers aux pieds des principaux 4 000 des Alpes
pour une distance totale de 330 km et avec un dénivelé
positif de 24 000 mètres.
Son
classement (61) est également remarquable notamment
lorsque l’on sait que sur les 706 participants,
issus de nombreuses nationalités différentes,
seuls 385 ont franchi la ligne d’arrivée.
Pour
obtenir ce résultat, Laurent Tissot aura couru
pendant 107 heures et n’aura dormi que 7 heures
au total, bien souvent dans des conditions austères.
«
Les 50 derniers kilomètres ont été
particulièrement douloureux, reconnaît-il
en raison d’une tendinite derrière le
genou droit ». Lors de son retour sur Jasseron,
Lolo le géant ; comme le surnomment ses amis,
a été accueilli en héros et une
réception a été organisée
en son honneur.
interview
Laurent Tissot, comment vous sentez-vous après
deux jours de repos ?
Je
récupère doucement de mon état
de fatigue généralisé.
Les ampoules aux pieds sèchent et mes jambes
commencent à désenfler.
Je dois me reposer pour être opérationnel
pour mon activité professionnelle que je reprends
dès lundi.
Heureusement, de se retrouver dans son univers familial,
accélère la récupération.
Êtes
vous satisfait de votre place au classement général
? Cette
année, et contrairement à mes deux premières
participations, le classement n’était
pas ma priorité. Je voulais absolument terminer
cette édition 2013.
J’ai géré mes efforts de manière
à franchir la ligne d’arrivée
en me reposant un peu plus et faisant attention de
ne pas me blesser même si une tendinite m’a
handicapée lors des 50 derniers km.
D’ailleurs, je n’avais volontairement
pas pris de montre.
Qu’est
ce qui vous plaît particulièrement dans
cette course ? Il
y a plusieurs choses dont la qualité de l’organisation,
la beauté des paysages ou encore le surpassement
de soi.
Mais ce qui est incomparable, c’est l’accueil
que nous réservent les locaux.
Il est véritablement exceptionnel que ce soit
lors des ravitaillements ou pendant la course en elle-même.
La
période de la seconde guerre mondiale compte
parmi les heures les plus dramatiques de notre histoire.
Toutefois,
pendant ces événements, quelques aventures
heureuses sont sorties du lot de la tragédie
et méritent, par les valeurs humaines qu'elles
véhiculent, d'être mises en lumière.
Il en est ainsi de l'amitié qui lie Yvette
et Michel Mathey avec Jeanne et Gaby
Péchoux.
L'histoire débute en 1942 lorsqu'Yvette, chassée
de sa région natale par les troupes ennemies,
arrive à Jasseron pour être accueillie
par Anna et René Péchoux
et Alila Débias.
Âgée alors de seulement deux ans, elle
y restera jusqu'à la fin de la guerre et bénéficiera
de leur générosité pour "manger
à sa faim et vivre des moments inoubliables"
dit-elle.
De cette période, est née une grande
histoire d'amitié, entre Gaby et Yvette puis
Michel et Jeanne, leur conjoint respectif.
Cette relation qui dure depuis maintenant 71 ans est
d'autant plus belle qu'elle est née à
une époque sombre.
Aujourd'hui, malgré l'éloignement, puisqu'après
la guerre, Yvette est retournée parmi les siens
à Metz et malgré les années qui
passent, les liens fraternels sont toujours aussi
forts.
Les rencontres annuelles de quelques jours entre les
deux couples sont toujours l'occasion de se rappeler
les nombreux souvenirs comme la fois où la
maman d'Yvette a empêché un allemand
de mettre le feu à la ferme Péchoux.
Et lorsqu'on les interroge sur l'avenir de leur relation,
ils espèrent que leurs enfants respectifs la
perpétueront au nom de leur amitié.