Bernard
Soret :
Mon vœux prioritaire est
de ne plus connaitre les atrocités
vécues en 2015 et que chacun
puisse vivre en paix dans le respect
de l’autre dans notre belle
France.
Sur un plan plus local, je souhaite
que tous les habitants bénéficient
d’un emploi ou d’une
retraite leur permettant de vivre
sereinement à Jasseron
en appréciant la splendide
nature qui nous entoure, que les
responsables d’associations
trouvent des motivations pour
intéresser de nouveaux
adhérents afin de pérenniser
leurs activités sur notre
village et que notre modeste commune
soit toujours « écoutée
» au sein de la nouvelle
grande structure intercommunale
qui se dessine.
Gérald Tabouret :
Pour 2016, je souhaite que nous
vivions toutes et tous une année
d'échange, de partage,
d'entraide, que l'on arrête
de ne penser qu'à soit
car sans les autres, nous ne sommes
rien et qu'aujourd'hui, nous nous
rendons compte, qu'hélas,
la vie ne tient qu'à un
fil!
Pensons à nous parmi les
autres!
Sans vouloir parodier qui que
ce soit, "Ne pensons pas
à ce que les autres peuvent
faire pour nous, mais ce que nous
pouvons faire pour les autres!"
Isabelle Cattin :
Après une année
douloureuse pour tous les français,
je souhaite que la solidarité
entre tous se développe
considérablement, tout
comme l’entraide, et le
partage.
En tant que présidente
de l’amicale des donneurs
de sang de la commune, je ne peux
que souhaiter pour 2016, une augmentation
des dons, aussi bien pour les
dons du sang, d'organes ou de
moelle.
J'espère que 2016, verra
l'arrivée sur la commune
d'un médecin généraliste.
Dimanche,
au départ du stade de football,
plus de 120 coureurs ont répondu
à l’invitation de
ND2BR (Not dead but bien raid).
Les trailers revermontois avaient
convié les amateurs de
course de nature de la région
à partager leur premier
entraînement de l’année.
Après une balade de 9 kilomètres
et un dénivelé positif
de 200 mètres, avec pour
point culminant les ruines du
château, les coureurs ont
partagé la galette des
rois.
Tous ont pris rendez-vous pour
le 1er octobre prochain, date
à laquelle ND2BR organisera
la Jasseronn’aise trail.
Le
problème a été évoqué
dernièrement, à l’occasion de
la cérémonie des vœux, par Alain
Mathieu, Maire de Jasseron, et une nouvelle fois,
cette semaine, ce dernier a été avisé
de l’état pitoyable, dans lequel se
trouvaient les abords du point de collecte pour
le tri sélectif, allée des sports.
«
Ce phénomène se répète
régulièrement, souligne l’édile
Jasseronnais, en particulier, le week end. Aujourd’hui,
j’ai constaté avec Nicolas Goyard
(responsable de la collecte des déchets à
BBA), que de nombreux sacs et autres objets avaient
été déposés en dehors
des bacs. Nous avons même trouvé au
milieu de gravas, un radiateur et un aspirateur
... ».
Ce sont les employés communaux, qui suite
à ce manque de civisme, vont assurer le nettoyage
du site.
Ne
jeter plus vos bouchons, ils peuvent aider un enfant
handicapé !
ça
ne coûte rien, mais ça peut faire beaucoup
!
C’est
un article paru récemment dans la presse
locale, qui a fait réagir, Marie José
Loezer,
une Jasseronnaise qui depuis 6 ans collecte les
bouchons pour une bonne cause.
« Cet article relatait qu’il n’existait
plus de collecte sur Bourg et les environs. Pour
ma part, je n’ai jamais cessé d’en
récupérer, mais depuis plusieurs semaines,
ma récolte a diminué comme neige au
soleil ! ».
C’est avec l’association « Les
bouchons d’amour » dont le parrain est
Jean-Marie Bigard, que Marie José
a débuté sa collecte. « L’association
collabore avec une société Belge,
qui recycle les bouchons pour en faire des palettes
plastiques, et reverse une somme en contre partie.
L’argent est utilisé pour aider les
handicapés, non seulement pour acheter des
fauteuils roulants, mais aussi afin de les aider
dans leur quotidien. J’ai cessé mon
engagement avec « bouchons d’amour »,
car je n’avais pas suffisamment de place pour
stocker les sacs de bouchons.
Le camion qui les récupérait, venait
de Belgique, et se déplaçait uniquement
pour un minimum de … 10 tonnes ! ».
Mais Marie-José n’a pas baissé
les bras, et c’est maintenant avec une association
de Louhans (Saône et Loire) que la collecte
se fait.
« Une connaissance récupère
régulièrement les sacs, je n’ai
plus besoin d’en stocker de grandes quantités
».
Les personnes peuvent donc continuer de déposer
à la porte de Marie José, les précieux
bouchons.
Les petites rivières faisant les grands fleuves,
elle se réjouit de récupérer,
les bouchons même en petite quantité
«Les gens ne se rendent pas compte, mais cela
va très vite ».
Elle a d’ailleurs beaucoup d’idées
pour améliorer la collecte : « Il faudrait
un point de collecte sur la commune, pourquoi pas
à la Mairie. Je souhaite aussi informer les
enfants, sur ma démarche, par le biais de
l’école. Il faut que la population
me prenne au sérieux ».
Tous les bouchons plastiques
sont (sauf les bouchons sécurité)
à déposer à la porte de Marie
José Loezer, 354 rue Charles Robin à
Jasseron.
Renseignements : 04.74.32.93.40
Damien
Coelho et Delphine Dubois sont les heureux parents
d’un petit Soan, leur premier bébé,
depuis le
4 février. Il est venu au monde à
15 h 34 à la maternité
de Bourg-en-Bresse et son poids était de
3,290 kg.
L’activité
des cinq radars automatiques implantés dans
l’agglomération a explosé en
2015, particulièrement dans
les trois derniers mois de l’année.
Cette augmentation s’explique par l’installation
d’appareils capables de flasher dans les deux
sens de circulation, à Jayat et à
Jasseron.
Bourg,
les radars automatiques sont implantés à
la périphérie de la ville.
Les automobilistes passant par Bény, Tossiat,
Montracol, Jayat ou encore Jasseron,
les trouvent tous les jours sur le chemin les menant
au travail ou à la maison.
Force est de constater, au regard des chiffres délivrés
par le ministère de l’Intérieur
en ce début d’année, qu’ils
sont très nombreux à les avoir vus
crépiter.
Une vraie hécatombe.
Car si l’activité des radars fixes
dans l’agglomération pouvait encore
être qualifiée de « stable »
l’an dernier, passant de 3 470 flashes en
2013, à 3 547 en 2014 (+2,2 %), il n’en
est pas de même cette année.
6 124 infractions ont été constatées
en 2015, soit -accrochez vos ceintures-, une augmentation
de l’ordre de 72 % par rapport à l’année
dernière.
À croire que les automobilistes du secteur
sont devenus fous… du volant.
Le diagnostic, après analyse, laisse transparaître
une tout autre explication, bien plus rationnelle.
C’est du côté de Jayat et de
Jasseron que l’on trouve LA raison de cette
hausse exponentielle : des radars capables de flasher
dans les deux sens de circulation et de piéger
les conducteurs, même avertis.
Les statistiques sont éloquentes.
En 2014, le radar situé sur la RD975, à
Jayat, avait flashé 404 véhicules.
Un an plus tard, il comptabilise 1 556 flashes à
son compteur, soit une augmentation de 285 % de
son activité.
À Jasseron,
sur la RD936, 1 311 automobilistes avaient été
pris en flagrant délit en 2014.
Ils sont 2 955 à avoir été
surpris le pied un peu trop appuyé sur la
pédale d’accélérateur
en 2015. En hausse de 125 % par rapport à
l’année précédente.
Des chiffres impressionnants, atteints en seulement
trois mois et demi. Les deux appareils n’ont
été installés que le 15 septembre
dernier.
Pierre-Yves
Royet.
6
124
Le nombre de flashes
constatés par le ministère de l’Intérieur
dans l’agglomération de Bourg en 2015
: 2 955 à Jasseron, 1 556 à Jayat,
895 à Bény, 567 à Tossiat et
151 à Montracol.
Plus
d’accidents, plus de blessés, mais
moins de tués sur les routes de l’agglo
en 2015
Les études nationales démontrent une
très nette baisse de l’accidentalité
dans les zones très accidentogènes
où sont implantés des radars fixes
et cela se vérifie au niveau de l’agglomération.
Dans un rayon de 4 km autour des radars installés
à Bény, Montracol, Tossiat, Jayat
et Jasseron, seulement deux accidents sont à
déplorer en 2014.
Un à Montracol et un à Bény.
Mais des radars, il ne peut pas y en avoir partout.
Au total, 80 accidents ont été recensés
en 2014 sur les routes des quinze communes que comporte
l’agglomération.
Trois conducteurs avaient trouvé la mort
cette année-là.
Un seul en 2015, malgré une hausse sensible
du nombre d’accidents (82 rien que dans les
communes de Bourg, Viriat et Péronnas).
Les
radars automatiques au bord des routes et autoroutes
de l’Ain ont flashé à 62 473
reprises en 2015, contre 39 583 en 2014.
Les automobilistes se sont fait piéger par
le passage à « double sens »
de douze radars.
La
tendance était plutôt à la baisse
depuis des années.
Les automobilistes avaient nettement pris l’habitude
de lever le pied à l’approche des radars.
Le premier a été installé en
2004, à Jasseron,
et vingt-huit autres ont suivi sur les routes et
autoroutes du département.
Leur emplacement étant choisi en fonction
des zones les plus accidentogènes.
Mais le passage à « double sens »
de douze d’entre eux a manifestement surpris
les automobilistes qui se pensaient à l’abri
quand le radar était situé sur l’autre
voie de circulation.
Le palmarès des radars en 2015 est éloquent
: un total de 62 473 flashes en 2015 contre
39 583 flashes en 2014, soit une augmentation de
57,8 % !
+ 1 401 % pour le radar de Saint-Genis-sur-Menthon
!
Une envolée clairement due aux douze radars
à « double sens », installés
l’année dernière, en lieu et
place des anciens radars : à Ambérieu,
Béon, Briord, Cessy, Chatillon-sur-Chalaronne,
Jasseron,
Jayat, Lavours, Marlieux, Nantua, Pérouges
et Saint-Genis-sur-
Menthon.
Pour certains, la hausse est spectaculaire. Par
exemple avec + 1 401 % pour celui de Saint-Genis-sur-Menthon
!
Il n’avait flashé qu’à
120 reprises en 2014 (et 337 en 2013) mais il a
« crépité » 1 802 fois
l’année dernière.
Autres hausses d’importance : Marlieux (+
637 %), Briord (+ 382 %), Jayat (+ 285 %), Châtillon-sur-Chalaronne
(+ 285 %) et Jasseron, le « doyen »
des radars de l’Ain (+125 %).
Des chiffres incroyables, atteints en trois mois
et demi à peine, puisque le « double
sens »
ne fonctionne que depuis mi-septembre 2015.
Sur ces six radars, le nombre de flashes avait d’ailleurs
baissé entre 2013 et 2014, ce qui démontre
bien l’impact indéniable du «
double sens ».
En 2015, les radars dits embarqués (positionnés
au bord d’une route par les gendarmes et les
policiers) ont par contre moins flashé (14
078 fois contre 28 163 fois en 2014), les forces
de l’ordre étant mobilisés par
les attentats.
Les radars dits mobiles (dans une voiture banalisée
qui flashe pendant qu’elle se déplace)
ont par contre plus flashé (11 374 fois contre
5 026 en 2014) car trois ont été déployés
dans l’Ain l’an passé.
Commerce
: en matière de vol, mieux vaut prévenir
que guérir
Face
aux problèmes de sécurité dans
l’Ain, et dans le but de rapprocher les commerçants
et les forces de l’ordre, la chambre de commerce
et d’industrie de l’Ain (CCI), en partenariat
avec la police et la gendarmerie, organise des visites
gratuites afin de sensibiliser les commerçants
et les artisans.
« Depuis 2013, précise Fabienne Raynaud
(CCI), nous nous sommes rendus dans 47 communes
du département, et nous avons visité
235 commerces ou prestataires de services ».
Jeudi après-midi, ce sont 8 commerces Jasseronnais
qui ont reçu la visite de Fabienne Raynaud
et de l’adjudant Etienne Roux
(référent sureté gendarmerie
Nationale).
Durant les entretiens, des points importants liés
à la sureté ont été
abordés par le représentant de la
Gendarmerie.
« Les commerçants sont bien conscients
des problèmes liés aux vols et agressions,
mais il est bon d’apporter des conseils sur
la sécurisation des locaux, l’attention
portée à l’environnement ect
…
Pensez à fermer vos portes à clés,
il n’y a pas que dans les villes que les vols
ont lieu».