Conscrits,
école, culture : quels
ont été les faits
marquants de 2016 ?
Février
Le Jasseronnais, Simon Colmard,
est sacré champion de
l’Ain, sapeur-pompier
de cross-country à Chalamont.
Avril
La fête des classes rassemble
62 conscrits.
Mai
Le conseil municipal organise
une journée portes ouvertes
des trois nouveaux équipements
communaux (station d’épuration,
maison de la chasse et de la
vie associative et le centre
technique).
En tout, 200 cyclistes participent
au 25e rassemblement national
de vélos de montagne,
organisé dans la commune
pendant quatre jours, par le
Club alpin de Bourg.
Juin
Des recherches sont organisées
à Jasseron, afin de retrouver
Renée Massoglia,
disparue de l’hôpital
Fleyriat le 6 juin. Ce sont
150 bénévoles
qui y participent.
Septembre
Un nouveau directeur prend ses
fonctions à l’école.
Il s’agit de Jérôme
Billet.
Octobre
450 coureurs participent au
1er trail de Jasseron, organisé
par l’association burgienne
ND2Br.
Stéphanie Bulin
est la nouvelle chef de choeur
à la chorale jasseronnaise
Chantons en Revermont. Elle
remplace Jean Galle.
Novembre
De nombreux tags, tapissent
la façade située
à l’arrière
de la salle des fêtes.
Décembre
Malgré le froid et le
brouillard, de nombreux Jasseronnais
se sont pressés au marché
de Noël, organisé
pour la seconde année
consécutive par l’Union
amicale commerciale.
Florent Boisselat,
succède à Hubert
Orfeuvre à
la tête de l’association
d’aéromodélisme
Bresse mod’ailes.
L’activité
des cinq radars
implantés sur le territoire
de l’agglomération,
enregistrée
fortement à la hausse
en 2015
(+72 %), continue d’augmenter
en 2016 (+16 %). L’année
dernière,
plus de 7 000 automobilistes
ont été pris en
excès de vitesse.
Un léger ralentissement,
mais toujours plus de flashs.
Avec 7 122 infractions constatées
en 2016, – contre 6 124
en 2015 – l’activité
des cinq radars fixes implantés
sur le territoire de l’agglomération
continue d’augmenter.
Si cette hausse est encore importante
(+16 %), elle n’a rien
de comparable avec celle enregistrée
en 2015 (+72 %). Il y a un an,
l’installation de radars
capables de flasher les véhicules
dans les deux sens de circulation
avait fait exploser tous les
compteurs.
Sur le podium des appareils
les plus sollicités en
2016, on retrouve, comme l’année
précédente, les
radars de Jayat (2 873), Jasseron
(2 750) et Bény (718).
Jayat, radar le plus prolifique
de l’agglo Sur ces trois
appareils, un seul enregistre
une hausse de son activité
: celui de Jayat.
Et quelle hausse ! Avec 85 %
de déclenchements en
plus par rapport à 2015,
le radar de la D975 devient
le plus prolifique de l’agglomération.
Il détrône donc
celui de Jasseron
(-7 %) qui, comme celui de Bény
(-20 %) voit son activité
en berne. Autre radar en baisse
de régime, celui de Tossiat
(-18 %). Le seul appareil, avec
celui de Jayat, à suivre
une tendance à la hausse,
est celui de Montracol.
Le radar le moins actif du territoire
a constaté 316 infractions
en 2016, contre 151 en 2015,
soit une hausse de 52 %, tout
de même !
Mais que traduisent ces chiffres
? D’abord que l’activité
des radars de l’agglo
ne suit pas une trajectoire
linéaire.
Jayat et Jasseron
en sont un bon exemple. Les
deux appareils flashent dans
les deux sens depuis septembre
2015.
Pendant que la productivité
de l’un a continué
sur sa lancée, celle
du second a légèrement
diminué.
Des chiffres difficilement explicables
à première vue.
Pour Francis Schwintner,
responsable du service circulation
et éducation routière
à la Direction départementale
des territoires (DDT), «
une simple panne sur un appareil
ou des dégradations peuvent
avoir une influence sur son
rendement ».
Et de préciser : «
La hausse ou la baisse des contrôles
n’a rien d’une science
exacte. »
Moins
d’accidents, mais (beaucoup)
plus de tués sur les
routes Le
bilan de la sécurité
routière établi
par les services de l’État
dans le département en
2016 est mauvais.
Les chiffres confirment cette
tendance sur le territoire de
la communauté d’agglomération
du bassin de Bourg et ce, même
si le nombre d’accidents
est légèrement
en baisse, passant de 116 en
2015 à 105 l’an
passé (-9,5 %).
Fait notable, la grande majorité
des accrochages a lieu dans
les communes de la première
couronne de la ville centre,
c’est-à-dire Bourg,
Viriat, Péronnas et Saint-Denis-lès-Bourg.
Comptez 65 accidents sur 105
contre 80 sur 116 en 2015.
Mais LA mauvaise nouvelle émane
du nombre de tués sur
les routes de l’agglo.
Dix-neuf personnes y ont perdu
la vie en 2016, contre huit
l’année précédente.
Ce qui constitue une hausse
de la mortalité de plus
de 130 %.
À titre de comparaison,
cette augmentation est de «
seulement » 55 % à
l’échelle du département.
L’aire
d'autoroute de Jasseron, une belle vitrine pour
la ville de Bourg en Bresse
Jusqu’à
ce samedi soir, sur l’aire
de l’A40, les vacanciers en partance
pour le ski peuvent découvrir
ce qui se fait de mieux chez
nous. Pour les détendre, mais
aussi pour leur donner envie de
revenir à Bourg ou en Bresse.
"On a la chance de profiter des comptages
d’APRR (Autoroutes Paris Rhin Rhône)
sur le trafic. On sait que le pic du passage et
des arrêts, ce sera vers 16 h 30, ça
nous permet de nous adapter. »
À 15 heures, vendredi, sur l’aire
de l’A40 Bourg-Teyssonge, Vivien Campion,
de l’office
de tourisme, avait retrouvé le sourire.
Après un temps de canard et une faible
affluence, les automobilistes ont commencé
à converger vers le petit village préparé
par ses troupes et la Ville.
Dans les neuf chalets était présenté
ou vendu tout ce dont le pays est fier : le poulet
de Bresse, le monastère royal de Brou,
le folklore des Ébaudis, le comté
ou la crème de Bresse.
Les automobilistes, un brin surpris, ont pris
un peu plus de temps pour marquer leur pause,
grâce aux jeux anciens en bois pour les
enfants, au petit atelier golf, ou au jeu de passes
animé par des joueurs de l’USBPA
(Union sportive bressane pays de l’Ain).
Une seule fois en trente ans, une telle animation
avait été proposée.
Et elle pourrait bien être reconduite.
Car tout le monde y trouve son compte.
Les touristes en transit, Bourg pour développer
son image et donner aux automobilistes l’envie
de revenir y séjourner.
« Les gens s’arrêtent plus longtemps.
Cela va aussi dans le sens de la sécurité
», confiait le directeur d’APRR.
L’impact d’un tel village ouvert sur
deux jours de fort trafic, personne ne peut encore
l’évaluer, mais quand l’émission
d’Autoroute info racontant la Bresse est
écoutée, comme
hier vendredi, par 700 000 automobilistes,
C’est
à l’âge de 10 ans, que Stéphane
Lévy, Messin d’origine, a découvert
l’univers du modélisme. « C’est
mon père passionné de ce loisir, qui
m’a initié dès mon plus jeune
âge.
Piloter un avion, a toujours été un
rêve pour moi. J’aurais aimé être
pilote de ligne ou de chasse ».
Après avoir pas mal bourlinguer, Stéphane,
a posé ses valises dans notre département,
et du même coup a repris contact avec l’aéromodélisme.
« Il y a tout juste, quatre ans, que j’ai
repris les manettes d’un aéromodèle.
Après 20 années d’interruption,
j’ai vite repris les bons réflexes. Dans
le même temps, je me suis inscrit à l’association
des modélistes Jasseronnais : Bresse Mod’Ailes.
Il y a un an, un ami du club, m’a fait découvrir
le drone, et son pilotage. J’ai tout de suite
adhéré à ce genre de discipline
».
Après un parcours professionnel atypique, l’informaticien
de formation, reprend à 37 ans ses études.
Il obtient en 2015 un master.
« A l’école de commerce de Lyon,
après ma réussite à l’examen,
on m’a donné comme conseil de sécuriser
ou booster mes acquis. A partir de ce moment, j’ai
décidé de donner une nouvelle orientation
à mes projets, et six mois plus tard, je décidais
de créer mon entreprise en relation avec les
drones. « Afin de compléter, ma formation,
et me permettre de piloter un drone, de façon
professionnelle, j’ai passé le brevet
théorique ULM. Dans ce domaine, la réglementation
est draconienne ! ».
C’est donc en début d’année,
que Stéphane, a créé son entreprise
: Calyptone. « Réaliser des prises de
vues aériennes à des fins techniques,
c'est ce que Calyptone propose, indique Stéphane
».
Une entreprise qui n’a pas mis longtemps à
prendre de la hauteur ! « J’ai signé
mon 1er contrat la semaine dernière avec Dynacité
: survoler plusieurs bâtiments, appartenant
à la société, afin de faire une
analyse d’éventuelles fuites thermiques,
va être ma toute première mission ».
Mais Stéphane, a aussi un autre projet, qui
lui tient à cœur : « Le pilotage
de drone, intéresse de très nombreuses
personnes, de tout âge, c’est pour cette
raison que j’ai en projet de créer un
centre de loisir pour l’apprentissage du pilotage
de drone ».
Lilou
a fait entendre sa petite voix le 19 mars à
3 h 22 à la maternité de Bourg-en-Bresse
et elle pesait 3,880 kg.
Cette belle poupée comble de joie ses parents,
Mickaël Batonnier et Lucie Guillard, ravis d’avoir
accueilli leur premier bébé.