A l'entrée de Jasseron, Chemin
du moulin, aux Pierres de Chaley, à quelques dizaines
de mètres du Jugnon, une enseigne installée
récemment à l'entrée de la propriété
de Hélène et Maurice Nadal, indique la présence
d'un gîte rural.
Hélène s'est lancée dans l'aventure
de l'accueil et de l'hébergement.
Elle met à la disposition des touristes un logement
indépendant de sa résidence principale pouvant
accueillir 3 personnes pour un week-end, quelques jours
ou quelques semaines.
L'été
les locataires pourront se rafraîchir dans la piscine
de la propriété.
Ce gîte rural, classé 2 épis, est déjà
présenté sur le site officiel des Gîtes
de France à l'adresse Internet : http://www.gites-de-france.fr
Le
vendredi 11 avril 2003, les nouvelles installations de
la maison Saint-Joseph ont officiellement été
inaugurées.
Après
la visite des lieux organisée pour les invités,
Le président du Conseil d'Administration a accueilli
les nombreuses personnes présentes.
Prenant successivement la parole, plusieurs personnalités
ont félicité les responsables pour le travail
réalisé.
Tous
se sont accordés à dire que la commune de
Jasseron avait désormais le privilège de
compter au centre de son village un établissement
de grande qualité bénéficiant d'un
bel environnement et d'un beau panorama sur le Revermont.
Dans sa conclusion, le président a remercié
tous les intervenants, les services de l'état,
le Conseil Général, la DASS, et la Municipalité
de Jasseron sans qui ce projet n'aurait pu arriver à
son terme
Un
établissement ultra-moderne
Aujourd'hui
l'établissement accueille, outre cinquante
cinq religieuses, des personnes âgées
hommes ou femmes, permettant à certains habitants
de Jasseron de demeurer dans leur village.
Les résidants bénéficient des
avantages d'un établissement très
moderne.
Les
chambres claires au mobilier de bois, toutes individuelles,
sont dotées d'un confort dernier cri : salles de
bains ergonomiques, lits médicalisés, lignes
téléphoniques directes, télévision
avec une chaîne interne permettant la retransmission
des animations, réunions, cérémonies
religieuses de la chapelle de l'institution …
Les parties communes sont également aménagées
avec goût et avec la volonté de créer
dans cette maison de retraite un "théâtre
d'activités" pour les personnes âgées:
En se promenant dans les étages de l'établissement,
on passe devant le salon de coiffure, des petites "placettes"
pour se reposer et discuter, la bibliothèque, la
salle de kiné utilisée également
comme salle d'animation, une terrasse ensoleillée,
un restaurant aux tables rondes, une salle de blanchisserie…
en quelque sorte un village dans le village où
"les personnes âgées peuvent rester
acteur de leur vieillissement".
Un
personnel impliqué
Si la vie de l'établissement a été
fortement perturbée pendant cette longue période
de travaux, le Directeur souligne le rôle primordial
des employés qui ont su s'adapter à cette
situation difficile, n'hésitant pas lorsqu'il le
fallait, à donner le coup de main pour déménager.
Cette équipe de salariés est , par ailleurs,
impliquée dans un projet d'établissement
concernant "la prise en charge de la personne âgée
que l'on accompagne tous les jours
D'autres projets en perspective
Cette étape terminée, Dominique Gelmini
ne compte pas en rester là. Il a des projets plein
la tête. Avec les éléments qu'il recueille
sur la maison St Joseph depuis son arrivée, il
envisage la création d'un site Internet qui lui
permettra une meilleure communication vers l'extérieur
comme vers l'intérieur. L'idée de l'ouverture
de son établissement pour des projets en partenariat
avec la commune est également en gestation. Des
actions intégrant des démarches qualités
se profilent à l'horizon
Une
maison chargée d'histoire.
A
Jasseron, certains l'appellent encore "l'ancien
couvent" ou "la maison de retraite des
sœurs".
Mais qu'en est-il de cette grande bâtisse
imposante qui attire forcément l'attention
lorsqu'on se trouve au centre du Village ?
Vers la fin du 18ème siècle c'est
la demeure de Thomas Riboud, avocat, député,
homme célèbre dans notre région
pour avoir sauvé l'église de Brou
au moment de la Révolution.
Il
l'occupa jusqu'à sa mort en 1835.
Quelques années plus tard, les sœurs de la
congrégation de St Joseph, à la recherche
d'une grande propriété pouvant accueillir
les "sœurs aînées" en quête
d'un repos mérité, s'installent dans ces
lieux et transforment le bâtiment en maison de retraite.
Les religieuses les plus âgées sont alors
entourées par d'autres sœurs plus jeunes qui
exploitent aussi un domaine agricole alentours pour faire
fonctionner cet établissement.
Peu à peu la congrégation élargie
sa propriété en faisant l'acquisition de
terrains et de bâtiments voisins dont le clos St
Jean.
Dans les années 1870 on agrandit "la grande
maison" en ajoutant deux ailes au bâtiment
principal et en construisant une église.
A la fin du 19ème siècle la congrégation
acquiert le Château St Angèle qui servira
de maison d'accueil aux familles de passage.
Rénovation
et reconstruction
Les années passent et les religieuses deviennent
de moins en moins nombreuses.
Dans les années 1970, leur activité agricole
baissant, elles vendent une partie de leur domaine: le
pré des éclosaies, le Château St Angèle,
la salle de théâtre devenu la salle St Sébastien,
et réfléchissent à un aménagement
de l'établissement aux nouvelles normes.
A cette époque l'embauche de laïcs pour s'occuper
des pensionnaires devient indispensable.
En 1989 naît l'Association "Maison St Joseph"
avec l'arrivée du premier directeur extérieur
à la congrégation.
Les problèmes posés par la vétusté
et la séparation des 2 bâtiments accueillant
les chambres conduisent le conseil d'administration à
prendre la décision d'étudier des projets
de travaux de restructuration.
Après une dizaine d'année de réflexions
et d'études un grand chantier démarre fin
1999.
Un nouveau directeur, Dominique Gelmini, est nommé,
avec la lourde tâche d'organiser le fonctionnement
de la maison pendant les travaux.
Trois
années de travaux
Dans
un premier temps, un nouvel édifice est
construit en prolongement du bâtiment principal
au nord.
Une fois terminé et aménagé,
les pensionnaires déménagent dans
ces nouvelles chambres, libérant l'ancien
bâtiment.
La deuxième phase du projet peut démarrer
: Toutes les cloisons et planchers de l'ancien
bâtiment sont démontés ne
laissant que les murs et le toit.
L'intérieur est complètement reconstruit.
Tous
ces travaux durent 3 années, pour un budget de
5 millions d'Euros et débouchent au mois d'octobre
2002 sur la mise en service d'un établissement
tout neuf. Les pensionnaires hébergés jusqu'alors
dans le bâtiment du Clos St Jean aménagent
dans la nouvelle "grande maison" libérant
ainsi ces logements excentrés.
Les 79 lits que compte l'établissement, sont désormais
tous regroupés au même endroit.
Durant
toute une semaine, pendant les vacances de Pâques,
une équipe de TF1 a séjourné dans
notre village pour réaliser un reportage sur les
colonies de vacances.
Voir
apparaître le panneau d'entrée d'agglomération
de notre village lors d'une émission de télévision
sur une grande chaîne nationale semble un peu irréel
et pourtant……
Jérôme Belfy, jeune moniteur, souvent présent
à l'Etoile du Matin pour encadrer les petits pensionnaires,
imagine que les colonies de vacances pourraient être
un bon sujet d'émission télévisuelle.
Il envoie un courrier électronique (un mel) à
TF1 pour soumettre son idée.
De son côté, Antoine Cassubolo Ferro journaliste
à TF1, rêve depuis des années de réaliser
un reportage sur ces colos qu'il connaît bien pour
les avoir fréquentées.
Il propose l'idée aux responsables de l'émission,
qui viennent de recevoir le mel de Jérôme.
2 idées convergentes, un bon sujet d'enquête…….
le projet est lancé, les rendez-vous sont pris, et
notre équipe de reporters pose ses bagages pour quelques
jours dans ce Jasseron à la fois si loin et si près
de Paris; si loin par la distance, et si près par
le TGV.
Eliane Besse, directrice de l'Etoile du Matin, les accueille
et les accompagne pendant leur séjour revermontois.
Toute la semaine, l'équipe composée d'un journaliste,
d'un cadreur et d'un ingénieur du son suit les enfants
dans leur séjour.
L'avantage de rester longtemps permet aux reporters de se
fondre dans l'univers vacancier des enfants et d'obtenir
des images naturelles.
De nombreuses prises de vues sont réalisées
: 40 cassettes de 40mn ont été utilisées
pour construire ce documentaire de 26mn que nous devrions
pouvoir suivre le samedi 26 juin à partir de 13h25,
juste après le journal de 13h de Claire Chazal sur
TF1.
Si
le week-end de pentecôte est traditionnellement
le week-end de la vogue au village, au hameau du Canton,
il est de coutume de faire cuire les tartes le lundi de
Pentecôte. Sucrées, salées, au fromage,
aux fruits, au chocolat, elles sont dégustées
dès leur sortie du four, par une trentaine de convives,
quelques mètres plus loin, à l'ombre des
arbres. Une bonne occasion pour le quartier, de se retrouver
ou, pour les nouveaux habitants, de faire connaissance.
.
La
nature nous donne parfois la chance de pourvoir se promener,
se reposer, se prélasser dans des sites merveilleux.
Les collectivité locales font des efforts pour
aménager ces lieux : réfection des accès,
aménagement des sites en aires de jeux, installation
de tables d'orientation… Mais l'homme est quelquefois
ingrat.
On
peut le constater actuellement sur le site de la Chapelle
des Conches au dessus de Jasseron, où certains "oublient",
certainement aveuglé par la beauté du lieu,
leurs déchets oh combien moins naturels.
Pour
la deuxième fois de l'année, après
le repas de fin d’hiver, le quartier des Bennonières
se réunissait pour faire la fête.
Dès le vendredi soir pour le montage du chapiteau,
jusqu'au lundi pour le démontage, la famille Muke
recevait ses voisins.
Durant tout le week-end, la bonne ambiance et la convivialité
ont rythmé encore cette année la fête
de quartier.
A cause de la chaleur les pétanqueurs ont préféré
attendre la fraîcheur de la fin de soirée
pour investir les jeux de boules.
Le dimanche une paella géante préparée
par de fins connaisseurs fut très appréciée.
Janine
et Maurice Donin avaient prévu l'ombre d'un chapiteau
"maison" pour protéger leurs voisins
du soleil du mois de juin.
Bien leur en a prit, car la chaleur annoncée était
bien au rendez-vous pour la fête de quartier du
hameau des Maisons Rouges.
Une cinquantaine de personnes issues des trente familles
vivant dans le quartier, se sont réunies ce samedi
pour faire la fête.
Après
la dégustation du cassoulet délicieusement
préparé par Maurice, les joueurs de pétanque
se lançaient dans un tournoi en vue de récupérer
le challenge des Maisons Rouges remis en jeu chaque année.
Jean-Marie Sommer et Alexandre Cornudet succèdent
à Christian Perrin et Maurice Gauthier, vainqueurs
de l'édition 2002, et conserveront le challenge jusqu'à
l'an prochain